Depuis quelques années, on dirait que l'automne est en avance dans mon jardin:
Le grand marronnier devant la fenêtre de l'atelier, change de couleur dés les premiers jours d'août. Ses feuilles commencent par se dessécher, puis deviennent marron avec des taches plus claires, se fripent et elles finissent par tomber avec presque deux mois d'avance...
Fin août, plus aucune feuille. Il ne reste plus que son immense squelette qui a bien du mal à me donner un peu d'ombre. Et tous les marronniers des environs sont dans le même état.
Les dégâts sont dus à Cameraria ohridella:
Source Wikipédia
"C'est un petit papillon brun ocre, de 3 à 5 mm de long, dont les ailes antérieures, brunes, ont des stries argentées, et les ailes postérieures, étroites, sombres, sont longuement frangées. Les antennes sont rayées et environ aussi longues que les ailes."
"Il a été découvert en 1984 au bord du lac d'Ohrid (d'où il tire son nom spécifique), à la frontière entre la Macédoine et l'Albanie. Décrit comme espèce nouvelle en 1986, il s'est rapidement répandu dans toute l'Europe, principalement grâce à une colonisation anthropique. En effet, l'homme reste le moyen préféré pour C. ohriddella pour se propager. En 20 ans, le ravageur s'est installé sur tout le continent, de l'Angleterre à la Russie. En 2005, 80 % du territoire franèais est touché. Seuls les départements du Finistère et du Sud-ouest sont épargnés."
Cet excellent article permet de bien connaître le cycle de reproduction de ce papillon, que l'on pourra compléter avec celui de Nature et Jardin Bio (auteur de la photo) sur les actions possibles et une étude de l'Académie de Lyon, Sciences de la Vie et de la Terre , qui présente par un jeu de cartes, de 1999 à 2004, la propagation très rapide en France. Le cycle de vie de cet insecte y est résumé en une seule planche: parfait pour essayer de faire quelque chose.
Pour les marronniers de mon jardin, j'ai fait comme cela:
....Ramasser et brûler TOUTES les feuilles, si possible à l'automne ou impérativement avant la fin de l'hiver.
....Trouver en jardinerie ou sur internet des pièges en entonnoir, garnis de capsules de phéromones spécifiques à la mineuse, pour attirer les insectes mâles. A disposer à partir de fin mars. Attention, ne pas oublier que sur la péridode d'avril à septembre il y a 2, souvent 3 générations d'insectes.
....Disposer sur le tronc et sur les branches charpentières des bandes de glu, pour piéger les insectes qui se reproduisent sur l'écorce.
....Installer plusieurs nichoirs à balcon, placés à plus de 2 mètres du sol, avec des trous de 32/34mm pour les mésanges charbonnières, et inférieurs à 28mm pour les mésanges nonnettes et les mésanges bleues (Plan disponible dans le n°10 de mars 1973 de "La Hulotte" ou sur commande, prêt à poser, sur le site de La Hulotte avec comme d'habitude plein de conseils d'installation ). Ces petits oiseaux du jardin adorent les chenilles, les larves...
Toutes ces précautions m'ont permis de conserver leurs feuilles aux marronniers du jardin, repoussant à une date presque normale leur flétrissure et leur chute.
Chose étonnante, le marronnier à fleurs rouges (Aesculus x carnea), ( photo de JulesVernes Horticulture) hybride entre le Marronnier d'inde et le Pavier rouge, semble moins atteint que celui à fleurs blanches. Alors plantez des Marronniers rouges en ramassant quelques marrons à l'automne, mis en jauge dans sable et terreau pendant l'hiver et plantation sujets germés fin février au plus tard...
Le marronnier, arbre de la famille des Hippocastanacées est visible dans la xylothèque...
J'ai longtemps utilisé, son bois, de couleur blanche, un peu nacré, très stable, en marqueterie en association avec du noyer.
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"L'arbre de Noël est un petit arbuste vert, le plus ordinairement un sapin, aux branches duquel on attache les cadeaux que l'on veut distribuer aux enfants, à l'occasion de la fête..."
"Il faut, sur le fond de verdure sombre qu'offre le sapin, placer des boules de verre ou de petits miroirs qui reflèteront, en mille facettes, la lumière des petites bougies suspendues dans l'arbre. Souvent on sème sur les branches quelques poignées de givre argenté et de neige artificielle ; on y ajoute aussi quelquefois de longs fils d'argent qu'on appelle des « cheveux d'ange ». Enfin, on accumule, avec art et bon goût, tout ce qu'on peut trouver de petits rubans, de faveurs, et on agrémente le tout de nombreuses bouffettes, de noeuds et de croisettes de bolduc rose."
Sur le site de la France Pitoresque , on peut voir une version illustrée de « La nuit de Noël dans tous les pays » de Alphonse Chabot dont le texte original de 1912 présente tout ce que l'on veut savoir sur Noël et son fameux sapin. Disponible sur InLibroVeritas.
Un petit tour sur Wikipédia , histoire de découvrir son origine, son histoire, ses variantes locales...
"Comme beaucoup d'autres traditions, celle de Noël avec son sapin est issue de la fusion d'idées chrétiennes avec des traditions païennes plus anciennes. La coutume trouve ses origines en Allemagne.
D'après la légende, saint Boniface de Mayence essaya d'introduire l'idée de la Trinité chez les tribus païennes en se servant de conifères et de leur apparence triangulaire.
La tradition consistant à accrocher des décorations (représentant des fruits ou des offrandes) sur les arbres est très ancienne, mais celle d'y accrocher des bougies est attribuée à Martin Luther.
Le premier sapin de Noël, dit moderne, est rapporté en 1521 à Sélestat en Alsace avec des mentions dans un livre rapportant un gardiennage d'une forêt de sapin pour les protéger de l'arrachage par les villageois.
Auparavant, les Mystères de Noël, joués sur les parvis des églises pour raconter la naissance de Jésus, étaient fréquemment accompagnés d'un arbre décoré, symbole de la vie qui renaît et de l'effacement du péché originel par la Nativité."
En Nouvelle Zélande, où on le fête en plein été, comme ici à Aukland , d'où Violaine, m'a envoyé hier, ce gigantesque Père Noël
qui trone devant une des plus grandes enseignes en centre ville et elle m'a appris qu'aux antipodes, il y a un arbre bien particulier, qu'on appelle en Nouvelle Zélande, "Christmas tree", le Pohutukawa, dont les fleurs rouges éclosent lors des fêtes de fin d'année, en une magnifique floraison : D'énormes boules rouges sur un grand habit vert, un fabuleux clin d'oeil de Dame Nature.
Le sapin, arbre de la famille des Pinacées est visible dans la xylothèque...
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Avec l'arrivée de l'automne, on peut planter de nouveaux arbres, des arbres fruitiers et voici l'occasion de choisir, de retrouver des variétés anciennes, pommier, poirier, cerisier, prunier, figuier, pêcher, abricotier, amandier, néflier, avec des fruits sûrement moins beaux, moins gros, mais avec beaucoup plus de goût.
Pommiers.com : "Ce site, a pour vocation la préservation de la diversification des pommiers et autres arbres fruitiers.
Son moyen, la mise en relation des acheteurs avec les vendeurs pour une plus grande diffusion des espèces anciennes...
Vous trouverez donc dans le site des listes d'arbres fruitiers anciens ou récents avec en face de chaque variété la liste des pépinières la produisant"
Une mine d'informations pour les amoureux des arbres car beaucoup d'autres essences, non fruitières (Chêne, Bouleau, Catalpa, Charme, Erable, Eucalyptus, Frêne, Ginkgo, Hêtre, Marronnier, Micocoulier, Peuplier, Platane, Saule, Tilleul, Arbre à perruques, Berbéris, Buddleia, Buis, Hortensia, Houx, Lagerstroemia...), avec de nombreuses variétés disponibles pour chaque essence, sont aussi proposées avec les adresses des professionnels qui les proposent...
Rien que pour les pommiers, il y a plusieurs centaines de variétés recensées...
C'est vraiment magique de voir vraiment la diversité d'une seule essence, pour le plaisir, allez y faire un petit tour...
Et pour complèter, voici un article de Wikipédia, qui présente l'histoire du pommier et surtout un tableau de toutes ces variétés avec leur pays d'origine, leur utilisation (pommes à couteau, à cidre, à cuire), leur date de floraison, leur période de maturité et le temps de conservation...c'est juste ce qui marquait à la liste des pépiniéristes pour pouvoir faire son choix.
Le pommier, arbre de la famille des Rosacées est visible dans la xylothèque...
La couleur de son bois varie suivant la variété de l'arbre, du blanc rosé au brun clair avec souvent des veines plus fonèées qui font sa beauté...Et voici un vieux pommier avec un magnifique coucher de soleil, merci à Michel Vincent.
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"Un palmier géant a été découvert par hasard à Madagascar. D'une espèce inconnue, il présente l'étonnante propriété de ne fleurir qu'une fois dans sa longue vie et de mourir immédiatement après, en s'écroulant sur lui-même.
La trouvaille date de deux ans mais était restée secrète.
Xavier Metz et sa famille, cultivateurs franèais installés à Madagascar, se promenaient dans un coin perdu au nord-ouest de l'île quand ils ont découvert un arbre étrange, qu'ils ont abondamment photographié. Les images ont été envoyées à John Dransfield, chercheur britannique au Royal Botanic Garden (à Kew), qui n'en a pas cru ses yeux.
Dépêchée sur place, une équipe a découvert 92 spécimens. Ce palmier est un géant, avec ses vingt mètres de hauteur et ses feuilles de cinq mètres de large. Une étude minutieuse s'en est suivie, montrant que cet arbre géant et inconnu vit d'une manière originale.
D'après les botanistes, il pourrait vivre entre 50 et 100 ans. Au terme de cette longue vie apparaît sa toute première fleur, à la cime. C'est la mort annoncée du palmier... L'arbre se couvre alors de fleurs puis... s'effondre sur lui-même.
Au Royal Botanic Garden, du matériel provenant de l'arbre (feuilles, fleurs, branches) a été étudié, notamment sur le plan génétique. Il est vite apparu qu'il s'agissait d'une espèce nouvelle et même d'un nouveau genre. Le géant est officiellement devenu Tahina spectabilis, du nom de Anne-Tahina, fille de Xavier Metz. D'après son ADN, ce palmier appartient donc à la famille des Arecacées, sous-famille des Coryphoidées, tribu des Chuniophoenicés, que l'on trouve en Arabie et dans plusieurs pays d'Asie, Chine, Afghanistan, Iran et Inde notamment."
Un article de futura-sciences... qui fait echo à une nouvelle en langue anglaise du Royal Botanic Garden (à Kew) qui présente d'autres photos de ce palmier,
du tronc,
d'une palme,
des fleurs,
et des noix...
Il est même possible sur rarepalmseeds.com de se procurer des graines: "Tous les bénéfices issus de la vente des graines distribuées via le programme de conservation seront reversés à leur communauté. Les fonds sont destinés au développement du village."
Le palmier commun, arbre de la famille des Arecacées est aussi visible dans la xylothèque...
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Amarante contre Monsanto - 1 à 0
"Cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont été abandonnés par les agriculteurs en Géorgie, et 50.000 autres sont gravement menacés par une mauvaise herbe impossible à éliminer, tandis que le phénomène s'étend à d'autres états...
Depuis, la situation a empiré. Actuellement, et rien qu'en Géorgie, 50.000 hectares sont atteints et nombre d'agriculteurs ont été contraints d'arracher leurs mauvaises herbes à la main... quand c'est possible, considérant l'étendue des cultures. A l'épicentre du phénomène, 5.000 hectares ont été tout simplement abandonnés."
La cause : un gène de résistance aux herbicides ayant apparemment fait le grand bond entre la graine qu'il est censé protéger et une plante à la fois indésirable et envahissante: l'amarante...
En 1997 pourtant, la revue spécialisée américaine Weed Technology avait affirmé dans ses colonnes que "Les mutations qui confèrent la résistance au glyphosate sont tellement complexes qu'elles ne sont pas susceptibles d'être copiées par la nature". Nature aux réactions une fois de plus sous-estimées, comme on peut le constater aujourd'hui...
Deux articles de Futura Sciences 1 et 2,
et pour compléter un de Sylvie Simon dans "La lettre de l'Ecoleau" qui présente un peu plus l'amarante:
"Il est amusant de constater que cette plante, « diabolique » aux yeux de l'agriculture génétique, est une plante sacrée pour les Incas. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux."
et moi, ce n'est pas pour me déplaire de voir les apprentis sorciers de Monsanto se faire prendre à leur propre piège, et mes abeilles, enfin celles qui restent, applaudissent ...même si cela devient de plus en difficile pour elles ces dernières années.
Et voilà des informations récentes (juin 09) de Marie-Monique Robin, l'auteur du film, "le monde selon Monsanto", sur les tricheries de cette firme pour obtenir la mise sur le marché de son herbicide bien connu, soit-disant biodégradable, dont on commence seulement à mesurer les effets sur l'environnement.
Et histoire de ne pas rester idiot, voici un descriptif du film, Monsantoland, qui fournit d'autres informations sur les produits et pratiques du groupe Monsanto...
Disponible pour un petit prix sur ARTE TV.
Amarante est aussi le nom d'une essence de bois, d'un arbre issu de la famille des Fabacées, disponible dans la xylothèque...
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Importations de bois illégal en Europe:
Loi européenne sur le bois, le parlement européen vote oui, le gouvernement franèais s'oppose à un projet ambitieux
"Les députés européens ont voté hier après midi un renforcement considérable de la proposition initiale de règlement visant à enrayer les importations de bois illégal en Europe.(France, Paris, le jeudi 23 avril 2009)
Les associations de protection de l'environnement les Amis de la Terre, France Nature Environnement (FNE), Greenpeace, Sherpa et WWF saluent ce vote mais regrettent l'opposition surprenante de la France : dans une note que les associations ont pu se procurer, la France demandait aux députés européens franèais de voter contre le principe d'une traèabilité des produits bois, des forêts de productions aux consommateurs finaux."
Prise de position franèaise qui est en contradiction totale avec les engagements formulés en 2008 par le gouvernement : "Le ministre a indiqué qu'il prendrait des initiatives pour améliorer la lutte contre le commerce illégal et non durable de bois exotique."
Un article de Greenpeace, qui fait suite à leur action de blocage en Mars 2008 d'un navire transportant du bois brésilien dans le port de Ouistreham
et pour compléter deux pages d'Actu-environnement sur le sujet, 1 et 2 ,
ainsi qu'un lien vers le Jounal de l'environnement.
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Le pin de Wollemi (Wollemia nobilis) est un arbre de la famille des Araucariacées qui n'a été identifié qu'en 1994 dans des gorges gréseuses à 150 km au nord de Sydney en Australie. Cette population relictuelle ne comprend qu'une quarantaine de sujets. Contrairement à une idée répandue, cette espèce n'est pas l'unique représentante d'un genre que l'on croyait disparu depuis des millions d'années : Wollemia nobilis est une espèce actuelle, et le genre Wollemia - créé en 1995 pour l'accueillir - ne comporte aucune espèce fossile. Le genre Wollemia, caractérisant cet arbre confiné dans une aire relictuelle, est rapporté à la famille des Araucariacées dont l'existence est certes ancienne. Cette famille était, en effet, bien représentée au Jurassique ; Wollemia nobilis en est un représentant actuel, au même titre que d'autres espèces appartenant aux genres Araucaria et Agathis...
La suite de cet article très complet sur Wikipédia... et je viens de découvrir un site australien, wollemipine.com, disponible en différentes langues, qui lui est entièrement consacré, avec toute une galerie de photos , et il est même possible de commander directement de jeunes plants chez un fournisseur franèais...Et voici un lien sur cet étonnant conifère qui apporte des informations sur l'expérience actuelle de réintroduction dans différents jardins de la planète...
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La disparition de l'arganier : Un témoignage étonnant et dramatique sur casafree...
"Dans mon enfance au fin fond du Souss - une région berbérophone se trouvant au sud-ouest marocain - (vers la fin des années 70 du siècle passé), j'ai une image que je n'oublierai jamais, cette épaisse et dense forêt de l'arganier, toujours verdoyante, qui se trouvait non loin de la maison familiale. Mes cousins et moi, aussi hardis que nous étions, nous n'osions même pas nous y aventurer, tellement elle nous impressionnait par son immensité et sa densité.
Maintenant, de l'inoubliable arganeraie de mon enfance, il ne subsiste plus - hélas ! - que quelques arbres épars et d'aspect chétif, qui seront tôt ou tard abattus. Le même scénario se répète malheureusement un peu partout dans la région.
On peut parler, sans vouloir exagérer, d'un véritable « génocide écologique », qui a fait perdre au Souss et au-delà au pays, une grande partie d'un patrimoine forestier unique au monde et pour cause. Cet arbre ne se trouve nul par ailleurs sauf dans ce coin du Maroc...."
En complément un article de Wikipédia
: "L'arbre, au tronc court, noueux et tortueux et aux rameaux très épineux, a un bois très dur, d'où le nom vernaculaire de bois de fer, utilisé essentiellement comme bois de chauffage.
Le fruit, l'affiache, jaune-brun à maturité a la forme d'une baie ovale-fusiforme. Chaque fruit contient une noix dure, dans laquelle se trouvent 2-3 graines (les amandons). Elles contiennent une huile comestible, très appréciée, ressemblant à l'huile d'olive, mais ayant un peu le goût de noix. Les graines sont pressées pour obtenir l'huile d'arganier...".
Et un peu d'espoir avec la mise en place du projet "Agroforesterie", dont on peut avoir un aperèu avec les publications de Rachida Nouaïm, scientifique, auteur de "L'ARGANIER AU MAROC, entre mythes et réalités, une civilisation née d'un arbre" , éd. L'Harmattan.
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L'Homme qui plantait des arbres est une nouvelle de Jean Giono pour « aimer à planter des arbres » selon les termes de l'auteur:
" Il y raconte la vie d'un homme nommé Elzéard Bouffier en Provence, qui redonne vie à une terre aride en y semant des glands de chêne."
L'auteur a volontairement mis le texte dans le domaine public à sa création, et celui-ci a été traduit dans de nombreuses langues.
Cela a inspiré plusieurs replantations de forêt, notamment en Provence (France) et au Canada.
Jean Giono, écrivain et cinéaste, a grandi en Provence, et en décrit les différentes facettes dont la population, les paysages et la vie. Son rapport avec l'environnement, son passé, sa participation en tant qu'appelé durant la Première Guerre mondiale, ainsi que l'exode rural dont il a été témoin dans la Provence, l'ont conduit à cette œuvre, et à d'autres œuvres humanistes et écologistes.
Adapté en film d'animation par Frédéric Back, texte narré par Philippe Noiret, pour Radio-Canada. Ce film a reèu de nombreux prix, notamment l'Oscar 1987 du meilleur film d'animation. Frédéric Back, inspiré par ce film, a replanté une forêt au Canada, qu'il a dédié à Jean Giono.
Et allez faire un tour sur son site, fredericback.com, pour retouver ses films, ses dessins, ses aquarelles...Magnifique.
Visible en 2 vidéos sur dailymotion, n'hésitez pas à passer en mode plein écran, absolument magnifique...
L'homme qui plantait des arbres - 1
L'homme qui plantait des arbres - 2
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En Suède, une équipe de forestiers a découvert dans l'ouest du pays un bosquet d'épicéas minuscules dont l'un pourrait être le plus vieil arbre vivant du monde. Ce pin (Picea abies) appartient à une espèce couramment répandue dans toute l'Europe, et même familière puisqu'il s'agit de l'arbre le plus fréquemment utilisé comme sapin de Noël, une expression impropre puisqu'il ne s'agit pas d'un sapin. Les épicéas se différencient aisément par leurs aiguilles, dont la section présente trois faces alors que les aiguilles de sapin n'en n'ont que deux. Dans la nature et dans des conditions favorables à la croissance de l'espèce, celle-ci atteint en moyenne 35 à 55 mètres de hauteur pour un tronc de 1 à 1,50 mètre de diamètre. Mais les spécimens découverts par Lars Hedlund, biologiste travaillant pour la préfecture de Dalarna, sont beaucoup plus modestes, mesurant à peine deux mètres, et poussent à 950 mètres d'altitude sur le flanc d'une colline culminant à 1.185 mètres...
Information à poursuivre sur futura-environnement...
et aussi sur-la-toile...
ainsi qu'un article de Wikipédia
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Dans son numéro 88, La Hulotte présente les photos de tous les "arbres mystérieux" que ses lecteurs ont rencontré au cours de leurs balades en forêt, ou au cœur des villes et des jardins.
Vous les trouverez classer par thème : Les Avaleurs de Pancartes, Les Avaleurs de Rambardes, Les Engloutisseurs de Clôtures, Les Gobeurs de Cailloux, Les Ferrailleurs,
Roméo et Juliette, Hannibal le Cannibale, Pont dans les Branches, Les Anses de Cruches, L'Arbre à deux Pattes, L'arbre Harpe,
Les Loupes, L'Arbre Ondé, L'Arbre à Hélice, Les Arbres Fourmiliers, Gueules de Bois, Le Sculpteur de Cannes, Les Buissons du Diable, Les Arbres Battus, L'Autoroute de la Mort, Les Mitrailleurs Inconnus...
avec pour chacun thème, un diaporama pour faire défiler les photos et même un zoom pour les agrandir. Très belle idée et superbe réalisation...
Cette magnifique galerie des mystères de la nature est visible sur le site de La Hulotte...
Et bien sûr vous pouvez commander le numéro 88 du magazine « Petits Mystères des Grands Bois ».
Un petit guide de 44 pages, bourré de photos et de dessins, unique en son genre, qui va vous permettre de partir à la chasse de tous ces extravagants habitants de la forêt dont vous n'imaginiez même pas l'existence...
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Le baobab est l'un des fleurons du tourisme à Madagascar. Il donne le ton sur le caractère exceptionnel de la nature de cette île. Sur les huit espèces de baobabs connues jusqu'ici, six ne subsistent qu'à Madagascar. D'ailleurs, c'est le seul endroit au monde où on peut découvrir une forêt de baobabs. Cette majestueuse créature est connue sous des appellations diverses. Etymologiquement, son nom dérive du mot arabe « bu hibab » qui signifie fruit à nombreuses graines. Baptisé arbre bouteille par les Européens, il est parfois qualifié d'arbre à l'envers en raison de sa forme qui semble s'être retournée racine en haut. Cet arbre a aussi une kyrielle de noms vernaculaires tels que Za, Zabe, Zamena, Ringy, Bozy, Boringy ou Reniala. La plupart de ces appellations malgaches fait toujours référence à sa couronne très réduite et à son apparence. Le baobab a un aspect très caractéristique composé d'un tronc renflé surmonté d'une couronne des branches généralement restreinte et dépourvue de feuilles. L'allure très massive du tronc cylindrique contraste avec sa paroi lisse.....
Article à lire sur aquavpc... et aussi un dossier complet sur futura-sciences présentant son origine, son utilisation thérapeutique, sa répartition dans le monde, ses légendes, complété par de superbes photos...
Une initiative intéressante de l' INECOBA, Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab, qui diffuse un kit pour découvrir " l'Afrique et les baobabs, à destination des élèves de maternelle de moyenne et grande section, ayant pour objectif la découverte d'une autre culture, de nouveaux paysages, d'une faune et d'une flore typique du continent africain et en particulier les baobabs, symbole du Sénégal."
Il est même possible d'y commander dans le cadre du commerce équitable, des graines de fromager, de baobab, ainsi que des jeunes plants, avec plein de conseils pour la germination et la plantation...
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"Le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum), appelé parfois wellingtonia, est un arbre appartenant à la division des Coniferophyta, à la classe des Pinopsida, à l'ordre des Pinales, à la famille des Cupressacées (Cupressaceae), à la sous famille des Sequoioideae et au genre Sequoiadendron. Auparavant le séquoia géant était classé dans la famille des Taxodiacées (Taxodiaceae) mais celle-ci a été regroupée avec la famille des Cupressacées. A noter que le séquoia géant est le seul représentant du genre Sequoiadendron.
Plusieurs synonymes latins ont été utilisés pour désigner le séquoia géant, et notamment :
Gigantabies wellingtoniana, Sequoia gigantea, Sequoia washingtoniana, Sequoia wellingtonia, Steinhauera gigantea, Taxodium giganteum, Taxodium washingtonium, Washingtonia californica, Wellingtonia gigantea, Wellingtonia giganteum.
D'un point de vue étymologique le mot "séquoia" tire son nom, du moins d'après mes livres, d'un chef indien nommé "Sequoyah" qui passe pour être le père de l'alphabet cherokee. L'épithète "giganteum" se réfère vous vous en doutez, à la taille respectable que peut atteindre cet arbre."
Lire la suite sur KrissNature...( site consacré à la faune et la flore )
un superbe article passionnant et très complet de Kriss de Niort( auteur de la photo )
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